Je remets sans cesse en cause les automatismes qui nous poussent à inscrire trop souvent nos scénos dans l'espace de représentation classique " le théâtre à l'italienne " comme si le rapport frontal était devenu une fatalité pour les metteurs en scène . Il est vrai que les batiments amenagés pour recevoir un public et du spectacle vivant sont rares . Et que ceux qui offrent le confort d'un tel outil sont généralement des théâtre proposant un rapport scène/salle classique c'est à dire frontal . Trop peu de metteurs en scène ont le courage , l'audace ,voire l'imagination de casser cet état de fait imposé par l'architecture (coloniale en ce qui nous concerne ici ) le théâtre se joue dans des espaces coupés de la réalité et peu à peu (grace aussi un peu au désintéret des politiques) il s'ésotérise ou se marginalise . Nous n'avons pas encore abordé l'univers ésthétique de l'espace de la fiction . Cette partie là arrivant après le choix du rapport physique de l'intime (la pièce,l'oeuvre) au public (nos contemporains,nos interlocuteurs). On ne confie pas les mêmes choses de la même maniere selon le lieu et la place qu'on donne à celui qui nous écoute .... Le probléme du formatage des créations par l'architecture dans laquelle elle est mise en scène , n'est pas particulier a quelques pays d'afrique . Nombreux sont les metteurs en scène de par le monde qui cherchent , explorent d'autres voies . C'est de cette famille là que je me réclame . Mais, même si les propositions des differents projets de piéce qui vont voir le jour au Récréatrales , ou si les lieux de diffusions imposent la forme classique , je serai heureux de vivre cette aventure avec vous . Cependant nous prendrons un temps pour travailler sur les autres options ( anciennes ou nouvelles) même si celà doit pour une raison ou une autre rester théorique cette fois .Dans quels lieux de création et de diffusion allons nous travailler , peux tu me les décrire , m'envoyer des photos ??
Patrick JANVIER 15 Janv 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire